lundi 4 octobre 2010

Se Régaler Par Un Sain Délice; Le Chocolat


"Gourmand" est un mot de la langue française d’origine incertaine, alors que "chocolat" vient d’un mot indien du Mexique de l’époque des conquistadors et veut dire "nourriture des Dieux".

Il fut longtemps difficile de croire que le délicieux mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait, qui fond dans la bouche et stimule tellement nos sens, puisse également nous être bénéfique. Et pourtant, de récentes recherches démontrent que, contrairement à l’opinion trop long-temps répandue selon laquelle tout ce qui a bon goût doit forcément être mauvais pour la santé, le chocolat est un cocktail de substances potentiellement protectrices pour l’organisme.

Les scientifiques ont, par exemple, démontré le rôle positif des nombreux antioxydants présents dans le cacao. Ceux-ci contribuent à protéger contre l’oxydation du cholestérol - qui bouche les artères et diminue le flux sanguin - On a décelé un groupe de "polyphénols" (antioxydants) - connus sous le nom de "catéchines", par ailleurs composants majeurs du thé - dans le chocolat noir comme dans le chocolat au lait. Il apparaît qu’ils joueraient un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, amélioreraient le système immunitaire, voire participeraient à la diminution des risques de certains cancers. Affaire à suivre. Quoiqu’il en soit, une enquête menée auprès de 6.000 hommes et femmes a révélé que le chocolat contribue pour 20 % à l’apport total de catéchines du régime alimentaire.

La médecine s’est beaucoup préoccupée du risque d’augmentation du taux de cholestérol provoqué par les aliments riches en graisses saturées. Il est clair aujourd’hui qu’à l’origine, toutes les graisses saturées n’ont pas la même nocivité ; certaines d’entre elles n’ont en réalité aucune répercussion sur le cholestérol, comme l’acide stéarique (qui entre pour un tiers environ dans la graisse du chocolat).

Les effets surprenants du chocolat sur la composition du sang ne concernent pas seulement les graisses et le cholestérol. Souvent considéré comme un aliment qui fournit au corps un apport rapide en sucre, le chocolat dispose en fait d’un indice glycémique relativement faible. Croquez du chocolat, et votre glycémie augmentera régulièrement, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments ou boissons rapidement digérés, à base d’amidon ou de sucre.

Ainsi tombent les certitudes: manger du chocolat entre les repas ne provoque pas les" montagnes russes" de hauts et de bas de sucre dans le sang ; même les diabétiques peuvent se régaler d’un noir croquant ou d’un lait moelleux, fut-ce de temps à autres seulement.

Les idées fausses concernant les effets du chocolat ne se limitent pas à son action sur la glycémie: on entend souvent dire que le chocolat provoque des problèmes cutanés comme des poussées d’acné. Là encore, la recherche clinique montre qu’il n’en est rien. Il n’a pas non plus été prouvé que le chocolat déclenche des migraines ou qu’il est une cause majeure de carie dentaire. Bien au contraire, des scientifiques… ont découvert que les tanins du cacao favorisent la prévention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protéines lactiques présentes dans le chocolat au lait semblent protéger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide.

Un seul point sur lequel tout le monde se retrouve: lorsqu’on prend une tablette de chocolat, il est difficile de la reposer. Selon certaines théories, cette envie est due à des substances physiologiquement actives que l’on trouve dans le chocolat. On dit par exemple que la "phényléthylamine" imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux. Les "anadamides" se lient aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule la libération d’endorphines, opiacés naturels du corps. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.

En résumé;

1 - Le chocolat, un aliment tonique
- Énergétique : 100 g de chocolat au lait apportent 550 calories alors que 100 g de viande apportent 170 calories. - Tonique : il contient de la théobromine, qui agit comme la caféine, et contient de la vitamine B, B2, PP et du potassium, magnésium, calcium et fer.
- Digeste : les graisses de cacao sont des graisses non saturées qui se digèrent facilement.

Contrairement à une opinion répandue, le chocolat ne fait pas mal au foie. Ce terme provient d'une indigestion due à une orgie de chocolat démesurée.

Le chocolat comble les manques d'affection, les déceptions, les états nerveux : c'est un curatif symptomatique de tous nos troubles. Son action psychologique n'est plus à démontrer. Son action thérapeutique en produit pharmaceutique était très développée autrefois. Au siècle dernier, on vendait des mélanges chocolatés aux propriétés médicinales : le chocolat aux grains de glands contre l'atonie générale, le chocolat purgatif et même le chocolat antivénérien. Une chose est sûre en tout cas, le chocolat est l'aliment anti coup de pompe.

Depuis les Aztèques, le cacao jouie d'une réputation de bienfait pour la santé . Celle-ci est justifiée puisque la fève de cacao se compare à une mine d'oligo-éléments : potassium, magnésium et calcium. Ce cocktail minéral fonde la réputation d'énergisant du cacao. 100 g de chocolat noir remplacent agréablement la prise d'une gélule de vitamines chimiques. Le chocolat se pose donc comme un aliment anti-fatigue et dynamisant qui renforce le fonctionnement cellulaire.

L'apport vitaminique du cacao est plus limité même s'il contient la trace de béta-carotène, de vitamines B1, B2, B5, B6, B9 et PP. En revanche, le cacao est une source non négligeable de vitamine E qui agit contre le vieillissement. En effet, une plaquette apporte plus de 35% des besoins quotidiens recommandés en vitamine E.

2 - Le chocolat et ses bienfaits sur notre corps
Le chocolat a traîné la réputation d'être un aliment favorisant le cholestérol. En fait, la fève renferme des acides gras qui agissent sur le métabolisme du cholestérol en diminuant le mauvais cholestérol, tout en permettant l'augmentation du bon (celui qui protège des maladies cardio-vasculaires).

C'est l'acide oléique contenu dans la fève qui diminue le mauvais cholestérol. La composition primitive du cacao comporte 62% d'acides gras saturés qui élèvent le taux de cholestérol, contre 38% d'acides insaturés (oléiques et linoléiques) qui ont l'action inverse.

La présence de tanins, de phosphates et de fluor dans le cacao en font un aliment anti caries. A l'inverse, la présence de sucre dans le chocolat va réduire cette action bénéfique. Il est donc préférable de choisir des chocolats fortement dosés en cacao.

Consommé avec modération le chocolat n’apporte pas seulement des nutriments et du plaisir, il peut également participer à un régime sain et complet. A la réflexion, en extrapolant le regard scientifique, l’envie de manger cet aliment divin doit provenir du simple fait qu’il stimule certains de nos sens et que c’est un péché tout à fait abordable.

vendredi 1 octobre 2010

Recette Pour Bien Se Cultiver.



A l’heure d’Internet, se cultiver est ouvert à tous. Quoi de plus simple en effet que de trouver des renseignements sur un peintre ou un célèbre scientifique quand, là où il vous fallait posséder des ouvrages spécialisés à domicile ou prendre une journée de congé pour allez feuilleter un manuel d’expert aux horaires d’ouverture de la bibliothèque municipale, il suffit désormais d’un clic pour accéder au savoir, et souvent gratuitement qui plus est.
La culture fait peur car souvent elle est synonyme d’élitisme mais celle-ci englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. Ce qui signifie quasiment toutes les « matières » de la connaissance humaine.
André Malraux a dit : « La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert. » Elle s’acquiert peu à peu, au fil de l’existence mais il faut aussi lui donner « un coup de pouce » afin de l’enrichir toujours davantage.


  1. Ne soyez pas hermétique. Ne dîtes pas : «Les maths ce n’est pas pour moi», «la religion ne m’intéresse pas», «je déteste la peinture», «je ne vois pas l’intérêt de savoir qui était Platon»...
    Vous risquez de vous provoquer des blocages qui ne faciliteront pas l’assimilation des informations par votre cerveau.

  2. Lors des dîners entre amis ou avec vos collègues, ne monopolisez pas la conversation à tout bout de champ pour raconter votre vie et les anecdotes croustillantes qui vont avec, mais sachez écouter les autres, ce qu’ils ont à dire. Comme disait Pythagore : «Qui parle sème ; qui écoute récolte ».

  3. Inscrivez-vous à des encarts « Igoogle ». Sur votre page d’ouverture, là où vous avez mis l’onglet «météo», «programme TV» et «presse people» rajoutez donc «Le saviez vous ?», «Un jour, une citation» et autres applications.

  4. Ne perdrez jamais une occasion de vous renseigner sur un nom, une date, etc. En regardant le journal télévisé, des émissions (mêmes anodines) voir des publicités, vous trouverez toujours quelque part une référence à quelqu’un ou à une œuvre. « Manpower » ? Certes une simple boîte d’interim, mais leur logo fait référence à « l'Homme de Vitruve » de Léonard de Vinci. Léonard qui ? Recherches : qui est-il ? A quelle époque vivait-il ? Quelles sont ses œuvres majeures ? Quelles sont celles que vous allez découvrir en recherchant des renseignements à son sujet ?

  5. Faites les devoirs avec vos Petits frères et sœurs, ou vos enfants. Le programme du Moyen ? Fastoche ! Oui mais, apprendre de nouvelles expériences scientifiques, revoir les bases du cours d’anglais (le vocabulaire courant) et réapprendre les tables de multiplication : ce n’est pas un luxe !

  6. Ne vous séparez jamais d’un petit carnet pour noter les choses que vous entendez dans le bus ou le métro, à la plage ou à la radio, etc. et que vous ne comprenez pas : un mot ? Un personnage ? Il y a toujours quelque chose à tirer des bribes des conversations d’autrui.

  7. Inscrivez-vous à certaines Newsletters pour vous donner des pistes de réflexion : les sorties cinéma de la semaine, les nouvelles pièces de théâtre qui se jouent, les romans, les expositions, etc. Un jour ou l’autre, il y aura forcément quelque chose qui vous interpellera et qui vous donnera envie de sortir de chez vous.

  8. Commencez une formation (ou approfondissez la vôtre). Vous avez le bac ? Inscrivez-vous à la fac de philo, de lettres, d’histoire de l’art, etc. Vous recevrez vos cours à domicile et vous prendrez le temps qu’il faudra (1an, 2, 3…) pour apprendre le programme de 1ère année et passer en seconde.
    Plus vous êtes âgé (et non focalisé sur les diplômes) plus cela vous sera utile. Si vous n’avez pas le bac, des tas de formations en ligne vous sont proposées dans des domaines divers et variés.

  9. Inscrivez-vous gratuitement à des sites d’apprentissage : par exemple sur « anglaisfacile.com », vous recevez 1 fois par semaine une leçon d’anglais. C’est valable pour toutes les matières.