dimanche 19 décembre 2010

Une Première Mondiale: 1er Cas de Guérison du SIDA

Trois ans après avoir reçu une greffe de cellules souches, un patient américain a été déclaré guéri du sida – une première – par les médecins allemands qui l’ont traité. Les recherches ont été détaillés mercredi dans la revue scientifique Blood.

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Les chercheurs de l’université de médecine de Berlin ont cependant immédiatement prévenu que ces résultats ne pouvaient pour autant pas être généralisés à la totalité des personnes (environ 33 millions) infectées par le virus du sida dans le monde.

Le patient guéri, Timothy Brown, un Américain séropositif de 40 ans vivant en Allemagne, a en effet été traité en 2007 pour une leucémie grâce à une greffe de cellules souches prélevées dans la moelle osseuse d’un donneur aux caractéristiques génétiques rares l’empêchant de contracter le sida (une mutation sur le gène d’un récepteur particulier, le CCR5).

Ce type de caractéristiques génétiques ne se rencontrent que chez 1% de la population blanche et avant de trouver le bon, son médecin allemand Gero Hütter, a rejeté des dizaines de potentiels donneurs.

“Les résultats montrent que ce traitement du sida a fonctionné sur ce patient”,

assure la Société américaine d’hématologie qui publie Blood.

Dès la fin 2008, une première étude avait montré que le sida n’était pas réapparu chez ce patient, malgré l’arrêt de son traitement par anti-rétro viraux. Trois ans plus tard, les médecins n’ont pas retrouvé trace du virus dans son corps.

Ce procédé ne pourrait pas être généralisé à d’autres patients car il est trop risqué, estiment les spécialistes. Le taux de mortalité après une greffe de moelle osseuse est bien plus élevé que pour un patient infecté par le VIH suivi médicalement. Elle comporte également un risque élevé de complications et peut détériorer la qualité de vie de façon importante.

“Il faut beaucoup plus de recherches pour essayer de reproduire ce résultat sans mettre des vies en danger”,

a estimé Karen Tashima, directrice du programme d’essais cliniques VIH au Miriam Hospital dans le Rhode Island (nord-est des Etats-Unis).

“Les anti-rétro viraux sont efficaces pour contrôler le virus, il ne serait pas déontologique de soumettre des malades à un traitement aussi extrême”,

a-t-elle ajouté.

La directrice de l’étude, Kristina Allers, reconnaît d’ailleurs que la procédure ne peut être répétée sur la plupart des patients.

“Néanmoins, un traitement contre le sida est possible et cela donne de nouveaux espoirs aux scientifiques, le prochain défi sera de transposer notre découverte dans des formes de traitement moins dangereuses”.

estime-t-elle.

“Je suis très enthousiaste”,

a déclaré David Baltimore, prix Nobel de médecine en 1975.

Ce scientifique a créé une entreprise de biotechnologie développant ses propres traitements anti-Sida par cellules-souches, à l’image de la technique utilisée dans l’étude allemande.

“Le fait qu’un patient ait pu être guéri avec cette technique est, je pense, un argument solide pour poursuivre dans cette voie”,

a-t-il affirmé.

Les médecins ont constaté que le patient semblait avoir un système immunitaire fonctionnant parfaitement et paraissant génétiquement identique aux cellules du donneur et non à celles du système immunitaire du patient. Ils ont suivi le patient en effectuant des prélèvements dans son côlon, son foie, sa moelle épinière et son cerveau. Ils y ont recherché des traces du virus qui peut être difficile à détecter tant qu’il n’infecte pas activement des cellules. Ils n’ont relevé nulle part de traces de VIH.

Quelques précisions concernant ce cas :

  • Certains médecins pensent que le virus pourrait toujours être présent dans son organisme, endormi et indétectable. Le VIH étant très mutagène, on ne peut exclure qu’il évolue alors pour trouver une autre voie d’entrée dans le système immunitaire, par exemple en utilisant d’autres récepteurs appelés CXCR4.
  • Les médecins allemands ne comprennent pas vraiment pourquoi Timothy Brown n’a pas été affecté par une autre forme du VIH, contre laquelle les cellules souches du donneur n’auraient pas dû le protéger.
  • Le traitement subi est expérimental, incroyablement violent et risqué: un patient sur trois ne survit pas.
  • Après un premier rejet, il a dû subir une autre greffe. Une complication neurologique s’est manifestée, affectant des zones touchant à la mémoire et au langage. Il est toujours en rééducation. Sa personnalité a également été modifiée. Selon ses amis, il semble désinhibé et beaucoup plus direct.

Source: Vulgaris

jeudi 11 novembre 2010

Le GEANT Du Web

Quand deux potes de fac décident de concevoir un petit moteur de recherche, cela donne Google. Mais Brin et Page ont-ils pour autant connu un destin semé de trahisons et de coups bas ?


Les grandes entreprises du web et de l’informatique se sont souvent formées sur les cendres de rencontres opportunistes ou d’amitiés laissées sur le bord du réseau pour continuer un chemin vers le succès dans la Silicon Valley. C’est le cas de Bill Gates avec Microsoft, de Steve Jobs avec Apple ou encore de celui qui agite l’actualité, Mark Zckerberg et son FaceBook. Et puis parfois, on trouve des alliances, qui perdurent en plus. C’est le cas de Google, issu de la synergie intellectuelle de Larry Page et Sergey Brin, entamée en 1995.

Sergey Brin de cervelle


Le petit Sergey Mikhailovic Brin, russe de naissance, pose le pied aux États-Unis en 1979, à l’âge de 6 ans. Fuyant un antisémitisme galopant à l’Est, la famille Brin s’installe dans le Maryland. Trois ans plus tard, premier ordinateur offert par papa et première histoire d’amour avec l’informatique. Mordu à vie par l’écran-clavier-souris, Sergey poursuit sa route jusqu’en Californie et l’université de Stanford pour tenter de décrocher un Master de mathématiques et d’informatique. Une formalité. Bien parti pour un doctorat, il n’ira pas au bout du cursus. Sa rencontre avec Larry Page en début d’année scolaire en 1995 va changer son itinéraire après qu’ils ont entamé des travaux sur un moteur de recherche internet. Son crédo ? Le « Data Mining » ou comment trouver le meilleur moyen de tirer des informations pertinentes à partir de milliards de données. Bien plus à l’aise en public que Page, Brin, assure la partie « show » de l’entreprise mais reste rare.

Larry PageRank


Comme son futur binôme, Lawrence Edward Page est tombé très tôt dans l’enfer de la drogue informatique. Il faut dire qu’avec des parents professeurs d’informatique à l’université du Michigan, le terrain est propice. Bien plus tourné vers l’informatique pure que Brin, il déboule à Stanford avec un Master en ingénierie et informatique en poche et la volonté d’enchainer sur un doctorat. A son arrivée à la fac californienne, en 1995, il se voit faire le tour du propriétaire par un petit brun intello-génial, un certain Sergey Brin. Coup de foudre sur le campus ? Pas vraiment. Les premiers instants sont tendus, chacun des deux jeunes hommes apprécient l’intelligence de l’autre mais Larry et Sergey se reprochent tous deux une attitude prétentieuse. Discussions et débats, souvent à propos d’informatique et de recherches, aidant, Brin et Page deviennent pourtant un binôme inséparable. Attention, pas d’histoire scabreuse ici mais bien un flash cérébral. A tel point qu’ils lâchent peu à peu leurs thèses respectives pour se concentrer sur une idée folle issue de l’un de leurs innombrables débats : concevoir un moteur de recherche pour un internet décidément de plus en plus vaste. Moins dans la lumière que Sergey, Larry Page n’en est pas pour autant un personnage utra complexé. La preuve, le PageRank, le système de classement par pertinences des recherches sur Google, est initialement un dérivé de son nom. Chacun sa façon d’être un boute-en-train.

De Googol à Google

Le pari est risqué, en 1996, pour les deux thésards. Surtout, ils prennent, dans la conception de leur moteur de recherche, le pari de prendre à contre-pied les moteurs déjà existant, comme Infoseek ou Lycos et surtout AltaVista. Ce dernier capte l’attention du duo par son importance donnée aux liens. Ces fameux liens renvoyant vers une même info et qui feront l’une des bases solides de l’algorithme de la future star des moteurs de recherche. Sergey et Larry décident alors de combiner leurs dons – Page se spécialise dans la constitution de bibliothèques d’informations, de données et de fichiers en ligne – pour mettre au point un moteur sans faille. Pour cela, les deux hommes… téléchargent tous les liens d’Internet sur l’ordinateur de Larry.

Cette ressource gigantesque, Sergey lui applique sa science du Data Mining en établissant des algorithmes capables de dégager toutes sortes d’informations, de thématiques à partir de l’enchevêtrement de liens quand Page détermine l’importance d’une information en fonction du nombre et de la pertinence des liens associés (le fameux PageRank). Nous sommes en 1997 et leur bête de course de la recherche web est née et elle s’appelle BackRub. Nom qui évolue six mois plus tard en Googleplex puis Google, issu d’une faute de frappe du mot Googol, renvoyant au nombre 10 puissance 100 (référence initiale au grand nombre de données que l’on trouve sur le net).

Toujours unis dans la recherche

Lassé de n’en faire profiter que les étudiant de Stanford, les compères passe de google.stanford.edu à google.com en août 1998 et séduisent l’investisseur Andy Bechtolshein. Ce dernier met 100 000 dollars sur la table pour déverser Google dans le monde entier. Une somme versée en chèque au nom d’une entreprise qui n’existe toujours pas, les deux génies ayant trop la tête dans les algorithmes de leur bébé pour se charger de l’administratif…


Début 99, Google se voit augmenté de 25 millions de dollars supplémentaires via des spécialistes du placement à risque (c’est dire la confiance !), Kleiner Perkins et Sequoia Capital. Et pour alimenter encore plus la bête, qui sévit surtout sur Netscape, ils ont l’idée de la publicité. Mais pas l’intrusive ou la pop up, qu’ils exècrent. Voici la meilleure idée de la phase 1 de Google : le lien sponsorisé. Histoire de ne pas supporter la pression médiatique qui fait se déconcentrer de l’objectif, ils font entrer, en 2001, un troisième larron à la tête de l’entreprise de Mountain View : Eric Schmidt, ancienne tête pensante de Xerox, haute figure de la Silicon Valley. Les Google Boys refusent également la rétribution de sites web en échange d’un meilleur classement. En bons mathématiciens concentrés sur leur but initial, ils veulent la meilleur équité possible. Rien ne doit venir enrayer l’équation. Dès lors, Brin et Page jouent la montre tandis que le monstre grossit, sachant pertinemment que l’entrée en bourse sera une condition nécessaire au remboursement des investisseurs, qui pressent. Mais se lancer à Wall Street, c’est s’ouvrir aux viseurs de la concurrence. Finalement, Google entre au Nasdaq en 2004, non sans quelques désagréments administratifs (encore !).

Depuis, Sergey Brin et Larry Page continuent à déverser leur algorithme hyper changeant dans le plus de supports possibles, notamment avec Android, Google TV et Chrome. Toujours unis, les deux hommes font leur chemin sans l’ombre d’un nuage, se paient 1 dollars par mois (+ de très substantives stock options) et partagent quasiment le même fauteuil, pour 100 millions de dollars près, dans la classe des hommes les plus riches de la planète.


Source: TECH'YOU de Yahoo! Actualités.

lundi 4 octobre 2010

Se Régaler Par Un Sain Délice; Le Chocolat


"Gourmand" est un mot de la langue française d’origine incertaine, alors que "chocolat" vient d’un mot indien du Mexique de l’époque des conquistadors et veut dire "nourriture des Dieux".

Il fut longtemps difficile de croire que le délicieux mélange de beurre de cacao, de sucre et de lait, qui fond dans la bouche et stimule tellement nos sens, puisse également nous être bénéfique. Et pourtant, de récentes recherches démontrent que, contrairement à l’opinion trop long-temps répandue selon laquelle tout ce qui a bon goût doit forcément être mauvais pour la santé, le chocolat est un cocktail de substances potentiellement protectrices pour l’organisme.

Les scientifiques ont, par exemple, démontré le rôle positif des nombreux antioxydants présents dans le cacao. Ceux-ci contribuent à protéger contre l’oxydation du cholestérol - qui bouche les artères et diminue le flux sanguin - On a décelé un groupe de "polyphénols" (antioxydants) - connus sous le nom de "catéchines", par ailleurs composants majeurs du thé - dans le chocolat noir comme dans le chocolat au lait. Il apparaît qu’ils joueraient un rôle dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, amélioreraient le système immunitaire, voire participeraient à la diminution des risques de certains cancers. Affaire à suivre. Quoiqu’il en soit, une enquête menée auprès de 6.000 hommes et femmes a révélé que le chocolat contribue pour 20 % à l’apport total de catéchines du régime alimentaire.

La médecine s’est beaucoup préoccupée du risque d’augmentation du taux de cholestérol provoqué par les aliments riches en graisses saturées. Il est clair aujourd’hui qu’à l’origine, toutes les graisses saturées n’ont pas la même nocivité ; certaines d’entre elles n’ont en réalité aucune répercussion sur le cholestérol, comme l’acide stéarique (qui entre pour un tiers environ dans la graisse du chocolat).

Les effets surprenants du chocolat sur la composition du sang ne concernent pas seulement les graisses et le cholestérol. Souvent considéré comme un aliment qui fournit au corps un apport rapide en sucre, le chocolat dispose en fait d’un indice glycémique relativement faible. Croquez du chocolat, et votre glycémie augmentera régulièrement, mais pas aussi vite qu’avec certains autres aliments ou boissons rapidement digérés, à base d’amidon ou de sucre.

Ainsi tombent les certitudes: manger du chocolat entre les repas ne provoque pas les" montagnes russes" de hauts et de bas de sucre dans le sang ; même les diabétiques peuvent se régaler d’un noir croquant ou d’un lait moelleux, fut-ce de temps à autres seulement.

Les idées fausses concernant les effets du chocolat ne se limitent pas à son action sur la glycémie: on entend souvent dire que le chocolat provoque des problèmes cutanés comme des poussées d’acné. Là encore, la recherche clinique montre qu’il n’en est rien. Il n’a pas non plus été prouvé que le chocolat déclenche des migraines ou qu’il est une cause majeure de carie dentaire. Bien au contraire, des scientifiques… ont découvert que les tanins du cacao favorisent la prévention des caries en diminuant la formation de la plaque dentaire. De plus, les protéines lactiques présentes dans le chocolat au lait semblent protéger contre les caries, tandis que l’acide oxalique du chocolat semble avoir un effet similaire en diminuant la production d’acide.

Un seul point sur lequel tout le monde se retrouve: lorsqu’on prend une tablette de chocolat, il est difficile de la reposer. Selon certaines théories, cette envie est due à des substances physiologiquement actives que l’on trouve dans le chocolat. On dit par exemple que la "phényléthylamine" imite l’hormone que nous dégageons quand nous sommes amoureux. Les "anadamides" se lient aux mêmes récepteurs cérébraux que le cannabis. Le chocolat stimule la libération d’endorphines, opiacés naturels du corps. Mais en pratique, aucune de ces substances ne semble présente en quantité suffisante pour produire les mêmes effets.

En résumé;

1 - Le chocolat, un aliment tonique
- Énergétique : 100 g de chocolat au lait apportent 550 calories alors que 100 g de viande apportent 170 calories. - Tonique : il contient de la théobromine, qui agit comme la caféine, et contient de la vitamine B, B2, PP et du potassium, magnésium, calcium et fer.
- Digeste : les graisses de cacao sont des graisses non saturées qui se digèrent facilement.

Contrairement à une opinion répandue, le chocolat ne fait pas mal au foie. Ce terme provient d'une indigestion due à une orgie de chocolat démesurée.

Le chocolat comble les manques d'affection, les déceptions, les états nerveux : c'est un curatif symptomatique de tous nos troubles. Son action psychologique n'est plus à démontrer. Son action thérapeutique en produit pharmaceutique était très développée autrefois. Au siècle dernier, on vendait des mélanges chocolatés aux propriétés médicinales : le chocolat aux grains de glands contre l'atonie générale, le chocolat purgatif et même le chocolat antivénérien. Une chose est sûre en tout cas, le chocolat est l'aliment anti coup de pompe.

Depuis les Aztèques, le cacao jouie d'une réputation de bienfait pour la santé . Celle-ci est justifiée puisque la fève de cacao se compare à une mine d'oligo-éléments : potassium, magnésium et calcium. Ce cocktail minéral fonde la réputation d'énergisant du cacao. 100 g de chocolat noir remplacent agréablement la prise d'une gélule de vitamines chimiques. Le chocolat se pose donc comme un aliment anti-fatigue et dynamisant qui renforce le fonctionnement cellulaire.

L'apport vitaminique du cacao est plus limité même s'il contient la trace de béta-carotène, de vitamines B1, B2, B5, B6, B9 et PP. En revanche, le cacao est une source non négligeable de vitamine E qui agit contre le vieillissement. En effet, une plaquette apporte plus de 35% des besoins quotidiens recommandés en vitamine E.

2 - Le chocolat et ses bienfaits sur notre corps
Le chocolat a traîné la réputation d'être un aliment favorisant le cholestérol. En fait, la fève renferme des acides gras qui agissent sur le métabolisme du cholestérol en diminuant le mauvais cholestérol, tout en permettant l'augmentation du bon (celui qui protège des maladies cardio-vasculaires).

C'est l'acide oléique contenu dans la fève qui diminue le mauvais cholestérol. La composition primitive du cacao comporte 62% d'acides gras saturés qui élèvent le taux de cholestérol, contre 38% d'acides insaturés (oléiques et linoléiques) qui ont l'action inverse.

La présence de tanins, de phosphates et de fluor dans le cacao en font un aliment anti caries. A l'inverse, la présence de sucre dans le chocolat va réduire cette action bénéfique. Il est donc préférable de choisir des chocolats fortement dosés en cacao.

Consommé avec modération le chocolat n’apporte pas seulement des nutriments et du plaisir, il peut également participer à un régime sain et complet. A la réflexion, en extrapolant le regard scientifique, l’envie de manger cet aliment divin doit provenir du simple fait qu’il stimule certains de nos sens et que c’est un péché tout à fait abordable.

vendredi 1 octobre 2010

Recette Pour Bien Se Cultiver.



A l’heure d’Internet, se cultiver est ouvert à tous. Quoi de plus simple en effet que de trouver des renseignements sur un peintre ou un célèbre scientifique quand, là où il vous fallait posséder des ouvrages spécialisés à domicile ou prendre une journée de congé pour allez feuilleter un manuel d’expert aux horaires d’ouverture de la bibliothèque municipale, il suffit désormais d’un clic pour accéder au savoir, et souvent gratuitement qui plus est.
La culture fait peur car souvent elle est synonyme d’élitisme mais celle-ci englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. Ce qui signifie quasiment toutes les « matières » de la connaissance humaine.
André Malraux a dit : « La culture ne s'hérite pas, elle se conquiert. » Elle s’acquiert peu à peu, au fil de l’existence mais il faut aussi lui donner « un coup de pouce » afin de l’enrichir toujours davantage.


  1. Ne soyez pas hermétique. Ne dîtes pas : «Les maths ce n’est pas pour moi», «la religion ne m’intéresse pas», «je déteste la peinture», «je ne vois pas l’intérêt de savoir qui était Platon»...
    Vous risquez de vous provoquer des blocages qui ne faciliteront pas l’assimilation des informations par votre cerveau.

  2. Lors des dîners entre amis ou avec vos collègues, ne monopolisez pas la conversation à tout bout de champ pour raconter votre vie et les anecdotes croustillantes qui vont avec, mais sachez écouter les autres, ce qu’ils ont à dire. Comme disait Pythagore : «Qui parle sème ; qui écoute récolte ».

  3. Inscrivez-vous à des encarts « Igoogle ». Sur votre page d’ouverture, là où vous avez mis l’onglet «météo», «programme TV» et «presse people» rajoutez donc «Le saviez vous ?», «Un jour, une citation» et autres applications.

  4. Ne perdrez jamais une occasion de vous renseigner sur un nom, une date, etc. En regardant le journal télévisé, des émissions (mêmes anodines) voir des publicités, vous trouverez toujours quelque part une référence à quelqu’un ou à une œuvre. « Manpower » ? Certes une simple boîte d’interim, mais leur logo fait référence à « l'Homme de Vitruve » de Léonard de Vinci. Léonard qui ? Recherches : qui est-il ? A quelle époque vivait-il ? Quelles sont ses œuvres majeures ? Quelles sont celles que vous allez découvrir en recherchant des renseignements à son sujet ?

  5. Faites les devoirs avec vos Petits frères et sœurs, ou vos enfants. Le programme du Moyen ? Fastoche ! Oui mais, apprendre de nouvelles expériences scientifiques, revoir les bases du cours d’anglais (le vocabulaire courant) et réapprendre les tables de multiplication : ce n’est pas un luxe !

  6. Ne vous séparez jamais d’un petit carnet pour noter les choses que vous entendez dans le bus ou le métro, à la plage ou à la radio, etc. et que vous ne comprenez pas : un mot ? Un personnage ? Il y a toujours quelque chose à tirer des bribes des conversations d’autrui.

  7. Inscrivez-vous à certaines Newsletters pour vous donner des pistes de réflexion : les sorties cinéma de la semaine, les nouvelles pièces de théâtre qui se jouent, les romans, les expositions, etc. Un jour ou l’autre, il y aura forcément quelque chose qui vous interpellera et qui vous donnera envie de sortir de chez vous.

  8. Commencez une formation (ou approfondissez la vôtre). Vous avez le bac ? Inscrivez-vous à la fac de philo, de lettres, d’histoire de l’art, etc. Vous recevrez vos cours à domicile et vous prendrez le temps qu’il faudra (1an, 2, 3…) pour apprendre le programme de 1ère année et passer en seconde.
    Plus vous êtes âgé (et non focalisé sur les diplômes) plus cela vous sera utile. Si vous n’avez pas le bac, des tas de formations en ligne vous sont proposées dans des domaines divers et variés.

  9. Inscrivez-vous gratuitement à des sites d’apprentissage : par exemple sur « anglaisfacile.com », vous recevez 1 fois par semaine une leçon d’anglais. C’est valable pour toutes les matières.

lundi 6 septembre 2010

Notre Médecine...

Qui Est Abulcasis?


La médecine arabe


Les savants de Bagdad traduisent les textes scientifiques grecs dans un premier temps. Puis dans un deuxième temps, ils inventèrent à leur tour de nouveaux médicaments. Ils soignèrent les princes et les pauvres. Ils progressèrent vers une médecine globale qui s'occupe du corps et de l'âme .

Découverte des Arabes en matière médicale

a) les apports de la médecine arabe

Les Arabes ont surtout développé deux grands domaines de médecine : l'ophtalmologie et la pharmacologie. L'ophtalmologie est l'étude de l'œil, de sa structure, de son fonctionnement, et de ses maladies. Les médecins arabes savaient opéraient de la cataracte. La pharmacologie est l'étude des médicaments, de leur action et de leur emploi.

Au Moyen Age, l'hôpital de Bagdad devient le berceau de l'école médicale. Les Arabes utilisent de nombreux végétaux à usage oculaire, et notamment le camphre, l'ambre et le musc.

Les médecins arabes étaient également de grands chirurgiens : ils ont inventé l'anesthésie à l'éponge, pratiquaient les accouchements par césarienne et savaient réduire des fractures.

Ils utilisaient déjà les prothèses dentaires.

b) Les médecins

Les deux grands médecins arabes les plus connus du Moyen Age sont : Avicenne et Rhazès.

Rhazès (Abu Arrazi): rédigea une énorme encyclopédie médicale de 22 volumes. Il y étudie des infections comme la rougeole, la variole... Il s'intéresse aux infections des enfants, et à l'influence de la psychologie sur l'état des malades.

Avicenne s'appelait en réalité Ibn Sina (980-1037) Il était médecin et philosophe. Il est précoce ! A 14 ans, ses connaissances dépassent celles de ses maîtres. A 17ans, il est appelé pour soigner le souverain et le guérit. Avicenne se penche ensuite sur les désordres internes et externe des membres, puis sur les maladies (fièvres, tumeurs, pustules, fractures et soins de beauté).

Abulcasis (Azzahrawi) fut aussi le plus grand chirurgien arabe du Moyen Age.

Les hôpitaux et leur fonctionnement

900 ans avant l'Occident, a été construit le premier hôpital à Bagdad, il a été créé par Haroun al-Rachid. Au Xème siècle, il y avait au moins un hôpital dans chaque ville arabe et les médecins se déplaçaient dans les campagnes soigner les paysans. Les séjours à l'hôpital étaient gratuits comme les visites médicales chez les paysans ainsi que les consultations pour les pauvres.

A cette époque, l'hôpital de Bagdad était le plus grand et le plus moderne de tout le monde entier. Il comptait 24 médecins. Il y avait des spécialistes : ophtalmologistes, chirurgiens, orthopédistes. Le personnel de l'hôpital comprenait aussi des infirmières et des cuisiniers.

Il y a eu un grand soin porté au confort des malades et à l'hygiène des hôpitaux. C'était aussi des lieux d'enseignement de la médecine. Pour accélérer la guérison des malades on y donnait aussi des concerts. Au Moyen Age, les Arabes ont donc inventé la musicothérapie ! Ils faisaient venir des musiciens dans les hôpitaux pour guérir les malades.

En Occident, au Moyen Age, les hôpitaux n'existent pas ; il n'y a que les monastères qui suivent la règle de saint Benoît qui ont pour charge de soulager les maux de leurs " hôtes ". Ces endroits sont donc plutôt des hospices, que des hôpitaux au sens moderne du terme.

Les techniques chirurgicales

De nombreux instruments sont utilisés par les chirurgiens arabes pour les opérations. Leurs techniques sont très modernes pour l'époque. Ainsi, les méthodes sommaires des chirurgiens croisés choquent les autres chirurgiens comme ceux qui coupent une jambe à l' aide d' une hache. Alors que les médecins arabes maîtrisent l'amputation. Les herbes et les huiles naturelles sont employées par les médecins pour soigner les malades. L'importance de l'hygiène est même citée dans le Coran.

Abulcasis, « le grand chirurgien »

Abulcassis est né en 931. Abulcasis est un très grand chirurgien arabe. Dans son livre La pratique il a écrit un résumé des connaissances chirurgicales de son époque. Il a décrit avec précision plusieurs techniques médicales : l'amputation, les luxations, l'incision, les fractures, la cautérisation, la saignée, les petites interventions, l'hémiplégie d'origine traumatique, l'opération des calculs de la vessie et la gangrène et l'accouchement. Son livre est très original pour l'époque car il y a mis des schémas explicatifs. Il a aussi illustré et décrit prés de deux cents instruments de chirurgie réalisés et conçus par Abulcassis lui-même : stylets, bistouris, sondes, scies, ciseaux, otoscopes, cathéters, attelles.

L’ophtalmologie

L'ophtalmologie est l'une des branches médicales où les Arabes ont excellé, tant dans le domaine théorique que dans le domaine pratique.

Les Arabes utilisèrent de nombreuses plantes à usage oculaire, et notamment le camphre, l'ambre et le musc.

«L'encre du savant est plus sacrée que le sang du martyr.», a dit Mahomet dès le VIIème , c’est pourquoi des missions sont chargées de rapporter de l'étranger des manuscrits. Ces textes grecques, persans, indiens, chinois, sont traduits en arabe et regroupés dans les «Maisons de la Sagesse»et les «Maisons de la sciences» à Bagdad. On doit aux médecins arabes des descriptions cliniques nouvelles et précises, dans le cadre d'une organisations littérale et laïque qui annonce celle des universités européennes.

mercredi 18 août 2010

Healing

Voici le dernier Single de Sami Yusuf. Ça devrait plaire beaucoup à nous les médecins. Il est disponible sur son site officiel:

www.samiyusufofficial.com/healing



VERSE 1:
It's so hard to explain
What I'm feeling
But I guess it's ok
Cause I'll keep believing
There's something deep inside
Something that's calling
It's calling you and I
It's taking us up high

CHORUS:
Healing, a simple act of kindness brings such meaning
A smile can change a life let's start believing
And feeling, let's start healing

VERSE 2:
Heal and you will be healed
Break every border
Give and you will receive
It's Nature's order
There is a hidden force
Pulling us closer
It's pulling you and I
It's pulling us up high

CHORUS:
Healing, a simple act of kindness brings such meaning
A Smile can change a life let's start believing
And feeling, let's start healing

MIDDLE 8:
Hearts in the hand of another heart and in God's hand are all hearts
An eye takes care of another eye and from God's eye nothing hides
Seek only to give and you'll receive
So, heal and you will be healed

OUTRO (x2):
قلب بين يدي قلب و بيد الله كل قلب
عين ترعى عينا، وعين الله ترعى
كلمة طيبة صدقة
تبسمك لأخيك صدقه
كل معروف صدقة
اللهم اشف شفاءً لا يغادر سقماً